5 Bonnes Raisons d'Être Brutalement Sincère
Une fois que tu as compris ce que la sincérité peut faire pour toi, être “soi-même” en toutes circonstances devient tellement plus facile. Voire la seule option possible.
Au cours de notre existence, nous rencontrons tous un jour ou l’autre cette personne. Je parle de cette personne qui ose tout dire. Tout faire. Tout montrer d’elle-même.
Il existe des gens qui expriment naturellement tout haut ce que nous pensons tout bas. Ils communiquent ouvertement ce qu’ils ressentent, sans avoir un brin de considération pour ce que nous allons penser ou ressentir. Ils ont l’air prêts à perdre n’importe quoi pour la simple liberté d’être eux-mêmes.
Un sujet tabou? Elle en parle. Une fille attirante au bar? Il l’aborde. Un collègue de bureau insupportable? Elle l’envoie balader.
Il tombe amoureux un peu trop vite… Pas grave, il lui déclare sa flamme. «On verra bien». Elle n’est pas d’accord avec l’opinion de son supérieur hiérarchique mais tant pis, elle le confronte.
Ces gens-là font preuve d’une sincérité brutale, envers eux-mêmes et les autres. Ils ont l’air de n’avoir peur ni du jugement, ni de la vulnérabilité. Ils peuvent souvent nous heurter, nous blesser, voire même nous choquer.
Prends quelques secondes et pense fort à cette description. Je suis sûr que tu trouveras quelqu’un dans ta vie qui y ressemble.
Que ressens-tu ?
Parfois nous les aimons. D’autres fois, nous les détestons. Mais une chose est sûre: ces gens-là dégagent une aura de liberté et d’authenticité inégalable.
Ils donnent l’impression de vivre à leur plein potentiel. Sans complexe. Sans perdre de temps.
Nous les admirons et pourtant, quand il s’agit d’adopter la même attitude, nous nous retrouvons souvent coincés. Incapables d’agir. Voire frustrés.
A première vue, le concept de sincérité parait plutôt simple. Il suffit de dire la vérité, n’est-ce pas ? Alors comment justifions-nous de déformer celle-ci dans certaines situations ? Si être sincère rend la vie si simple, pourquoi compliquons-nous délibérément les choses ?
Parce que pour être sincère, tu dois faire face à une certaine adversité.
Dans une société qui promeut toujours plus de plaisir et moins de souffrance, tu es programmé-e pour éviter une attitude parfaitement sincère, car celle-ci peut souvent te mettre dans des positions inconfortables:
- Tu t’exposes à être ridicule et vulnérable
- Il t’arrive de mettre les gens mal à l’aise, ou de les blesser
- Il t’est parfois difficile de faire une bonne première impression
- Il t’arrive d’être perçu-e comme insensible ou arrogant-e
- Tu peux être amené-e à te sentir incompris-e ou seul-e
Pour éviter tout ça, tu finis par adopter une attitude de gentillesse. Tu t’autorises quelques “petits mensonges”.
Ton amie te demande ce que tu penses de sa nouvelle robe ? “Hyper jolie”, même si elle ne lui va vraiment pas bien. Il ne faudrait pas la blesser.
Ton collègue reproduit les mêmes erreurs encore et encore ? Tu te plains dans son dos, tout en l’assurant qu’il fait du bon travail. Il a un bon fond, le pauvre.
Le problème avec ces «white lies», c’est qu’ils ont l’air inoffensifs. Ainsi, ils t’habituent à un comportement qui peut vite s’étendre aux aspects importants de ta vie.
Soudainement, tu te retrouves coincé-e des années dans une relation qui ne te rend pas heureux-se pour éviter de blesser quelqu’un. Tu te fais constamment marcher dessus par peur de contrarier ton patron ou tes collègues.
Mais être sincère, ce n’est pas être un connard et juste balancer tout ce qui te passe par l’esprit.
Bien au contraire.
C’est être prêt-e à passer pour un connard malgré que tu agisses de bonne foi. C’est faire passer une cause supérieure (comme la vérité, la justice ou ta dignité) avant tes émotions à court-terme.
C’est risquer ton confort pour quelque chose de plus important.
Où commence et où s’arrête la sincérité ?
Confucius, le célèbre philosophe chinois, avait pour habitude de définir les choses par ce qu’elles ne sont pas. En ce sens, la façon la plus simple de définir la sincérité est l’absence de mensonges dans tes paroles et tes actes. C’est dire la vérité, et agir en fonction de celle-ci.
Cependant, on bute souvent sur la question: qu’est-ce qui se dit, et qu’est-ce qui ne se dit pas ? Celle-ci est tout à fait légitime. Pour y répondre, analysons la formulation suivante:
“La franchise ne consiste pas à dire ce que l’on pense, mais à penser ce que l’on dit.” — Source inconnue
Il s’agit de choisir consciemment de ne pas cacher tes pensées et émotions aux autres. Et à la question “comment savoir si je dois l’ouvrir quand on ne me demande pas mon avis ?”, ma réponse va peut-être te décevoir:
Tu le sais déjà.
Si tu es sincère avec toi-même, tu sais quand une chose doit être dite ou non. Si tu t’écoutes, tu sais exactement pourquoi tu veux le dire.
Tu ressens si tu le fais pour recevoir de l’attention, provoquer ton interlocuteur, obtenir quelque chose. Ou si, au contraire, tu as réellement quelque chose d’important à dire.
Car afin d’être sincère avec les autres, il est nécessaire dans un premier temps d’être sincère avec soi-même.
Ces deux axes sont extrêmement liés et s'influencent mutuellement:
- A force de reconnaître tes propres pensées et émotions, tu auras plus de facilité à interagir sincèrement avec les autres.
- A force de ne pas être sincère avec les autres, tu auras tendance à croire et t’enfermer dans tes propres mensonges.
A ce stade, tu te demandes peut-être à quoi bon tous ces sacrifices ? Quels sont les avantages à adopter une attitude parfaitement sincère ?
J’ai essayé de les résumer en cinq points ci-dessous.
1. Prévient les problèmes
Être constamment sincère permet de t’exprimer rationnellement, sans laisser tes émotions s’accumuler en toi, dans le silence. En effet, une grande partie des problèmes que tu rencontres dans tes relations sont dus à des non-dits accumulés à travers le temps.
Un petit mensonge en entraînant un autre, tu te sens soudainement complètement déconnecté-e d’une personne. Voire de tes propres émotions. Tu ne sais plus si tu l’aimes, si tu ne l’aimes pas, ni comment te comporter.
Et un beau jour, tout éclate. Tu finis par poignarder ton coloc à 12 reprises parce qu’il a oublié de tirer la chasse d’eau.
Ce qui se passe, c’est que tes émotions ne disparaissent pas spontanément parce que tu décides de les éviter. Au contraire, elles s’accumulent en toi et deviennent de plus en plus obstructives.
Comme cette piqûre de moustique qui te démange plus la journée passe, jusqu’à ce que ça devienne impossible de ne pas la gratter. Alors tu l’arraches avec tes ongles les plus pointus, tes dents, les dents de ton pote, le couteau de cuisine et pourquoi pas une tronçonneuse.
De la même façon, tu utilises des prétextes complètement irrationnels pour exploser de rage contre une personne qui, la plupart du temps, ne comprend pas ta réaction. Ni pourquoi tu tiens une tronçonneuse entre tes mains.
Tu ne lui en veux pas pour la chasse d’eau, mais pour toutes les fois où ton coloc t’a ignoré-e, menti, ou humilié-e. Tu justifies inconsciemment ta frustration par la chasse d’eau.
Une attitude sincère te permet d’arracher cette frustration à la racine. Elle t’aide à te sentir plus léger-ère en permanence.
Une sincérité brutale résout les problèmes avant même qu’ils n’apparaissent.
2. Inspire la confiance
De la même façon qu‘une attitude sincère te rend résilient-e, elle peut également te rendre incroyablement vulnérable.
Être sincère, c’est aussi dire “je t’aime” au risque de ne pas être aimé-e en retour. C’est admettre que tu es nul-le dans un domaine et demander de l’aide. Exprimer une opinion au risque d’offenser ton ami.
C’est faire une blague en sachant qu’elle n’est peut-être pas drôle. T’asseoir à une table remplie d’inconnus. Parler directement de tes insécurités à ton ou ta partenaire sexuel-le.
Être vulnérable, c’est te mettre volontairement dans une position où tu peux être rejeté-e, humilié-e ou blessé-e. Assez bizarrement, c’est cette attitude qui inspire la confiance d’un être humain.
Le fait de t’exposer à ces risques montre que tu es digne de confiance, car tu es prêt-e à sacrifier beaucoup (parfois même la relation) pour le simple fait d’être authentique.
S’ils voient que tu parles activement des choses les plus inconfortables, les gens peuvent parfois t’en vouloir sous le coup de l’émotion. Mais tard le soir, seuls dans leur chambre, ils se disent très probablement: “Lui, je peux lui faire confiance. S’il est prêt à aborder ouvertement les sujets qui nous font nous sentir aussi mal, c’est sûrement que je peux le croire sur tout le reste”.
La vulnérabilité incite à la vulnérabilité
Nous apprécions tous que les autres soient sincères avec nous, mais il est inutile de le demander. La seule façon d’obtenir la sincérité de quelqu'un est de faire le premier pas.
On a tous vécu ce moment où le simple fait de s’ouvrir à une personne provoque une avalanche de confessions, toutes plus profondes les unes que les autres.
Et on se retrouve là, pieds nus dans l’herbe, à admirer les étoiles et parler de nos films préférés, ou la façon dont l’éducation de nos parents a influencé nos personnalités. Et ce, jusqu’à 3 heures du matin.
Lorsqu’une personne voit que tu es prêt-e à être vulnérable, voire ridicule, il y a de grandes chances qu’elle ait aussi envie de s’ouvrir. Elle se sent à l’aise avec le fait d’être vulnérable devant toi, car toi, tu l’es déjà devant elle.
C’est à cet instant précis où vous passez d’une conversation superficielle, à vous ouvrir sur vos rêves, vos passions, vos peurs et vos idées les plus folles.
Un tel niveau de connexion avec quelqu’un exige de la vulnérabilité.
Ce qu’il y a d’incroyable avec cette attitude, c’est qu’en vérité, elle te rend plus fort-e. Exposer tes faiblesses aux yeux des autres revient à enlever tout le pouvoir qu’ils ont dessus. C’est assumer qui tu es réellement avec confiance, sans aucune honte de tes imperfections.
Une attitude brutalement sincère t’expose à la vulnérabilité, mais elle inspire la confiance des autres et te rend en réalité plus fort-e.
3. Aide les gens autour de toi
Tout le monde a besoin d’un enfoiré dans sa vie.
En ce qui me concerne, je suis plus que reconnaissant pour toutes les fois où un enfoiré m’a confronté à la dure vérité que j’avais besoin d’entendre.
L’enfoiré est prêt à heurter la sensibilité des autres, voire à être détesté-e si c’est nécessaire. Que ce soit pour le bien de quelqu’un, ou pour le bien commun.
La pilule est difficile à avaler sur le moment, mais elle accélère nettement le processus de guérison et de développement. Nous finissons même souvent par remercier notre petit enfoiré préféré, car nous avons tous besoin d’une bonne dose de douleur et d’inconfort pour évoluer.
La gentillesse, lorsqu’elle s’exprime sous forme d’hypocrisie, ne fait que nous enfermer dans notre médiocrité. Nous rassurer. Nous dire que “ça va aller”, ou nous traiter comme des victimes. Nous convaincre que c’est la faute des autres si on se sent mal.
Tout ça est très touchant, mais c’est faux.
C’est là qu’intervient l’enfoiré. Il est nécessaire car il te plonge dans l’inconfort quand tu n’oses pas y aller toi-même. C’est cet oncle un peu violent qui te balançait dans la piscine quand tu n’osais pas sauter, étant enfant. Qu’est-ce que l’eau était froide sur le moment. Mais au final, c’est grâce à ton oncle que tu as appris à nager.
La raison pour laquelle il y en a si peu est toujours la même: l’adversité qu’implique la sincérité. Cette tension qui se crée à l’intérieur de toi quand tu ressens le besoin de dire quelque chose d’inconfortable.
Je pense sincèrement que le monde se porterait mieux s’il y avait un peu plus d’enfoirés parmi nous. Mais il ne suffit pas juste d’être un enfoiré. Encore faut-il être un bon enfoiré.
Le bon enfoiré, c’est celui qui sacrifie son confort et celui des autres, non pas pour son intérêt personnel, mais pour une cause supérieure. Celui qui est prêt à être détesté ou à heurter les sensibilités pour faire le bien.
Le bon enfoiré, c’est l’oncle qui te balance dans l’eau froide, te lance une bouée, et vient nager avec toi.
Si tu veux devenir l’un d’entre eux, tu dois t’habituer à ressentir cet inconfort de temps à autre. Quand tu ressens le besoin de dire quelque chose, lance-toi sans trop réfléchir.
Au début, ce sera compliqué. Mais à mesure que les gens commenceront à t’en remercier, tu gagneras en confiance. Bizarrement, les non-enfoirés se mettront à te remercier, voire même à compter sur toi pour dire ce qui doit être dit. Faire ce qui doit être fait.
Plus tu recevras de retours positifs, plus tu te sentiras confiant dans le fait d’être brutalement sincère, plus ça deviendra naturel pour toi. Tu remarqueras que les gens te consulteront plus facilement pour leurs problèmes, car ils savent qu’ils peuvent compter sur toi pour les jeter dans l’eau froide.
Être totalement sincère te mettra en meilleure posture pour aider et inspirer ton entourage.
4. Renforce ta confiance en toi
Jusqu’ici, je t’ai surtout parlé des effets de la sincérité envers les autres. Dans ce quatrième point, j’aimerais discuter des effets d’une attitude parfaitement sincère envers toi-même.
Être sincère envers toi-même signifie ne pas te soucier de plaire aux autres. Ne pas vivre selon les normes de quelqu’un d’autre. Agir naturellement, selon tes propres règles. Sans compromis.
Pour communiquer ce concept, j’ai décidé d’évoquer Steve Jobs. Que tu aimes ou non son entreprise, il faut admettre qu’il s’agissait d’un leader phénoménal.
Lors de son célèbre discours à l’Université de Stanford, le cofondateur d’Apple prononça les mots suivants:
“You can’t connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future. You have to trust in something — your gut, destiny, life, karma, whatever. This approach has never let me down, and it has made all the difference in my life.”
Ce que cela signifie, c’est que tu ne peux jamais prédire l’avenir, ni même comprendre pourquoi les choses sont comme elles sont. Il n’y a qu’après les faits que tu peux savoir quelles décisions étaient les bonnes, ou pourquoi il était nécessaire d’entreprendre telle ou telle action.
C’est seulement une fois que tu regardes en arrière, que tu comprends quelles décisions t’ont mené-e là où tu dois être.
Tu as peut-être perdu un ami, ou rompu avec la personne que tu croyais aimer. Tu as peut-être perdu ton job, ou compromis l’approbation de ta famille. Tu t’es peut-être fait-e rejeter, ou tu as simplement échoué. Mais tu as fait ce qui était juste. Et si tu as confiance, tu comprendras bientôt pourquoi tout ça est arrivé.
La vérité est qu’il n’existe pas de bonnes ou mauvaises décisions en soi. Toutes tes décisions ne font que fermer un ensemble de possibilités, pour ouvrir un nouveau spectre d’opportunités que tu es libre de saisir.
Ce qu’on appelle “bon” et “mauvais” n’est rien d’autre que ton interprétation des faits à un moment donné. Sur la base des données actuelles.
Mais qui sait ce qui reste à venir ?
Plus tard dans son discours, Steve raconte que lorsqu’il était jeune, après à peine quelques mois à l’Université, il avait décidé d’arrêter ses études. Ses parents avaient pourtant dédié leurs vies à travailler pour pouvoir financer celles-ci. Et voilà qu’il jetait tout par les fenêtres.
Cette décision semblait terrible sur le moment. Mais, alors qu’il n’était plus obligé de suivre les cours obligatoires, Steve saisit l’opportunité de suivre les cours qui l’intéressaient vraiment. Parmi ceux-ci, un cours de calligraphie.
A l’époque, la calligraphie n’avait aucune application concrète dans sa vie. Mais dix ans plus tard, lorsqu’Apple concevait le tout premier Macintosh, cette décision fit toute la différence.
S‘il n’avait pas abandonné ses études, Steve n’aurait sûrement jamais étudié la calligraphie. Il n’aurait peut-être pas non plus créé l’entreprise la plus prospère de tous les temps. Et tu ne serais sûrement pas en train de me lire sur un aussi bel (et cher) ordinateur aujourd’hui.
“Il n’y a ni victoire ni défaite dans le cycle de la nature. Il n’y a que du mouvement.” — Paulo Coelho, Romancier brésilien
Ce que j’essaie de dire, c’est que tu ne peux juger ta fortune qu’une fois l’histoire terminée. Dans cette configuration, il parait impossible de s’attacher à autre chose qu’à la vérité. Je te parle ici de faire confiance au processus. Suivre ton intuition. Dire ce qui doit être dit. Faire ce qui doit être fait.
Te concentrer uniquement sur ce que tu contrôles, être fidèle à tes valeurs et faire de ton mieux. Il faut être capable de mettre la vérité au-dessus du contrôle et de tes émotions.
Une fois armé-e d’une telle confiance, tu pourras être réellement sincère envers toi-même et les autres, peu importe les potentielles conséquences. L’adversité ne te fera plus peur, car tu sais que tu dis et fais ce qui est juste.
Être brutalement sincère envers toi-même t’aidera à trouver le courage et la confiance nécessaires à prendre les décisions difficiles.
5. Aide à bien dormir la nuit
Dans mon expérience, la clef pour être le plus sincère possible est de comprendre qu’au final, cette attitude finit toujours par m’amener à me sentir bien.
Il existe un compromis entre l’inconfort à court-terme et la stabilité émotionnelle de long-terme que procure la sincérité. Tu sacrifies un petit bout de ton confort chaque jour pour une conscience globalement plus tranquille.
Avec le temps, la sincérité devient un réflexe qui te permet d’aller te coucher avec un esprit plus clair:
- Tu te préoccupes moins du jugement des autres
- Tu te sens authentique et aligné-e avec tes valeurs
- Tu ne te sens plus responsable des émotions des autres
- Tu te sens responsable de tes émotions
- Tu as une meilleure estime et confiance en toi
- Tu te libères de tous regrets et frustrations
- Tu t’entoures de personnes qui t’apprécient et te respectent réellement
Cette prise de conscience rend progressivement la sincérité plus simple à pratiquer. Les petites doses d’inconfort quotidiennes deviennent toujours plus faciles à accepter, parce que tu sais qu’elles en valent la peine.
Tu deviens prêt-e à affronter l’adversité car celle-ci a un sens.
Notre tendance à manipuler la vérité s’explique par notre volonté d’éviter la souffrance.
Nous croyons qu’il est justifié de mentir pour protéger quelqu’un, pour “son bien”, ou pour lui éviter de souffrir. Mais quand est-ce que cela s’arrête ? Qui peut juger quand il est bon ou non de manipuler quelqu’un ?
Que tu le veuilles ou non, mentir ou cacher intentionnellement la vérité revient toujours à manipuler la perception de quelqu’un pour ton propre intérêt.
Y compris quand tu te mens à toi-même.
Te mentir à toi-même revient à manipuler ta propre perception de la réalité pour t’éviter de souffrir en affrontant celle-ci.
“Agis de telle sorte que tu traites l’humanité comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.” — Emmanuel Kant, Philosophe allemand
Aie confiance en la vérité plus qu’en ton propre jugement. A court-terme, tu perdras peut-être quelque chose que tu croyais vouloir (ton confort, ton partenaire, ton travail, tes études, ta réputation, etc).
Mais si tu es sincère envers toi-même et les autres, tu réaliseras que la vérité te guide souvent mieux que ton propre jugement.
Comme le disait Steve, tu dois croire en quelque chose — ton instinct, ta destinée, ton karma, l’Univers, Dieu, ou peu importe. Il t’emmènera dans des destinations merveilleuses.
Souvent plus belles que tu ne peux l’imaginer.
